Nous remercions chaleureusement tous les collègues qui ont voté pour les listes « Stoppons la fusion et décidons ensemble » jeudi 4 février.
Nous savions que dans une configuration à trois listes, les résultats de ces élections aux Conseils centraux de l’UPEC seraient extrêmement serrés, et que chaque voix allait compter. Ce fut effectivement le cas.
La configuration qui en résulte est celle que l’on pouvait craindre : la liste des sortants, bien que nettement minoritaire en voix, avec seulement 41% sur les deux collèges A et B cumulés, obtient néanmoins une (courte) majorité de sièges enseignants-chercheurs au Conseil d’Administration, grâce à la prime « majoritaire » qui accorde deux sièges dans chaque collège à la liste arrivée en tête, quel que soit son score. En ce qui nous concerne, il s’en est fallu d’une petite trentaine de voix pour que, même avec trois listes, nous l’emportions dans le collège B ! Nous ne pouvons que regretter la dispersion des voix qui a produit ce résultat.
Mais il est temps maintenant de « penser à l’avenir ». Car il reste que le projet de fusion a été désavoué par près de 60% des électeurs. Les résultats au Conseil Académique (Commission de la Formation et Commission Recherche) confirment que les listes d’opposition à la direction sortante sont clairement majoritaires, dans tous les collèges et presque toutes les composantes. L’Université ressort donc de ce scrutin plus divisée que jamais, notamment sur la question de la fusion qui a été au coeur du débat électoral.
Sauf à approfondir ce fossé qui vient de se creuser, la direction ne peut décemment prétendre être reconduite pour maintenir coûte que coûte le cap qu’elle s’était fixé, contre l’avis d’une majorité des personnels.
C’est pourquoi, dans la continuité et le respect des engagements clairs que nous avons pris durant cette campagne, nous mettrons tout en oeuvre pour assurer le succès d’une candidature alternative à la présidence de l’UPEC.
Les candidats des listes Stoppons la fusion et décidons ensemble