Communiqué de la liste Stoppons la fusion et décidons ensemble
Depuis plus de trois mois, les élus au CA de la liste « Stoppons la fusion et décidons ensemble », avec tous les soutiens de Vérène Chevalier, demandent la démission des administrateurs afin de sortir de l’impasse institutionnelle résultant de la démission du Président Olivier Montagne pour raisons de santé. Car dès le 22 décembre, à l’issue du premier CA électif, il était déjà clair qu’aucune majorité absolue ne se dégagerait, compte-tenu de la division en trois tiers du CA. En effet, seule la démission concomitante des 2/3 des administrateurs permettrait de retourner aux urnes, et de résoudre le blocage par le seul moyen démocratique qui compte : solliciter l’avis de tous les personnels et étudiants de l’UPEC. La liste 1 et les soutiens de Caroline Ollivier-Yaniv avaient fait la même demande.
Mais au cours des CA du 19 janvier, du 2 février, du 9 février, les soutiens du 3e candidat, le doyen de médecine Jean-Luc Dubois-Randé, ont refusé de démissionner au nom de « l’urgence à élire un président », et surtout dans l’espoir d’obtenir une majorité à l’usure.
C’est dans ce contexte que s’est tenu vendredi 6 avril le 3e CA électif. Comme les deux premières fois, et comme c’était prévisible, aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue des suffrages (17 voix). Le doyen de médecine a obtenu 11 voix au 1er tour - c’est-à-dire le même nombre de voix qu’au 1er tour du 22 décembre -, et 13 voix au 4e tour, c’est-à-dire une voix de moins qu’au 4e tour du 22 décembre ! Trois mois de perdus pour ça !... Ceux et celles qui ont imposé ce troisième et inutile CA d’élection portent la responsabilité d’avoir en partie paralysé l’université.
Il n’est plus possible de continuer de priver les personnels de l’Université de leur droit de choisir lors d’élections générales le futur programme pour l’UPEC et ceux qui seront chargés de le mettre en œuvre. C’est pourquoi, nous renouvelons notre appel à démissionner en direction des administrateurs qui ne l’ont pas encore fait. Nous avons perdu assez de temps.
Si notre proposition de démission collective avait été acceptée en janvier ou même en début février, nous aurions déjà élu un nouveau CA et serions sur le point d’élire un(e) nouveau(-velle) président(e). Désormais tout reste à faire dans un calendrier devenu plus problématique à moins de trois mois des congés d’été.
La Profession de foi déposée par Vérène Chevalier à cette élection.
Pour prendre connaissance des trois discours qu’elle a prononcés en CA aux séances des 22 décembre, 19 janvier et 06 avril, ainsi que des précédents communiqués de ses soutiens : http://stopponslafusion.ouvaton.org/